Week-end à Barcelone

Feel Good

Romance : (nom féminin) relation romantique et amoureuse. Par extension, qui marque une sensibilité un peu banale. C’est donc pour cela que j’ai décidé de vivre comme dans une comédie musicale, pour sortir de l’ordinaire, dont la bande son est Week-end à Rome de M. Étienne Daho. Ne me haïssez pas de suite, c’était un vrai plaisir de vous mettre cet air dans la tête pour la fin de journée.

En cette journée qu’est la Saint Valentin, j’ai une tendance à me transformer en guimauve, à boire mon café dans un mug avec des cœurs et à regarder Coup de Foudre à Nothing Hill en mangeant des fraises Tagada. J’ai d’ailleurs toujours célébré cette journée plus, même célibataire, car elle a une raison à ce particulière pour moi. Le 14 février était également l’anniversaire de mon grand père paternel.

Et pour vous faire partager cette allégresse annuelle, j’avais envie de parler avec vous du coup de cœur que j’ai eu pour le dernier roman de Marion Michau, iLove que j’ai dévoré en quelques heures. Voici un avant goût de ma lecture haute en couleur : « iLove, c’est une love story à l’ère de l’iCloud. C’est une fille qui cherche un homme pour lui faire un enfant, alors qu’elle peine à en trouver un pour lui faire un petit déjeuner. C’est sa meilleure amie qui s’est enfermée dans une routine métro-boulot-doudou. C’est un départ improvisé à Barcelone, où chacune va trouver ce qu’elle ne pensait plus chercher : elle-même. »

Je dois avant tout tirer mon chapeau aux héroïnes qui ont emprunté un intercité* pour faire Paris Barcelone. Pour l’avoir fait à moindre mesure pour un Nantes Paris dans la vraie vie, je dois vous dire que cela tiens de l’exploit. Pas un wagon bar en vue alors que nous traversions mornes plaines arides… ces cinq heures furent très longues.

Mais revenons à nos Valentines, meilleures amies aux antipodes l’une de l’autre, qui part ce week-end vont réaliser ce qui est essentiel à leur vie et la chance qu’elles ont de les vivre. D’un coté la célibataire de 37 ans a qui l’on serine a tout bout de champs que ses ovaires ont une date de péremption. De l’autre une mère de famille débordée aux cheveux gras et yeux de pandas. Alors certes ces portraits sont très clichés mais c,est cela qui offre en autre l’attrait comique du roman.

Alors si ce soir vous êtes seule par choix, ou par manque de chance, je vous conseille de vous ruer dès votre sortie du bureau chez votre libraire le plus proche et de vous procurez iLove de Marion Michau. Votre soirée n’en sera que plus réussie !

Belle lecture à vous ! 🎈

iLove de Marion Michau est disponible aux Éditions Albin Michel

*si vous ne savez pas à quoi cela ressemble, sachez qu’heureux sont les ignorants (ou quelque chose dans le genre)

Modern Love

Feel Good

David Bowie : (nom propre) artiste anglais à l’œuvre fantasque ET parfaite, que j’écoute en boucle non stop depuis une quinzaine de jour et dont chaque titre est d’une modernité surprenante. Je ne suis pas allée bien loin pour mon titre d’article, je le chantonne en boucle soir au matin.

Les crevettes ont le cœur dans la tête, Marion Michau

Depuis ma plus tendre enfance, je cultive l’esprit de contradiction, bon gré mal gré. Ainsi je n’ai jamais regardé Amélie Poulain en entier, je suis allergique aux pommes et carottes crus, et j’ai une phobie des chiens si forte que je compte adopter un bulledog. Cela se passe de commentaires.

Ma nouveauté dans l’absurde ? Commencer un roman par sa fin. Enfin plus exactement son second volet. Je ne fais pourtant pas partie de ces personnes qui feuillettent la dernière page d’un Agatha Christine. Pour savoir sournoisement quel gourgandin au dessus de tous soupçons à fomenter l’odieuse tragédie qui fait friser la moustache parfaitement lissée de M. Hercule Poirot.

Je glisse dangereusement sur la pente de l’auto sabotage. Un peu comme Marion en quête de l’Amour avec un grand A, dans les crevettes ont le cœur dans la tête. Je vous donne un avant goût de ce qui vous attend avec le quatrième de couverture :« Je m’appelle Marion, je fais 1m70 (en talons) et 52 kilos (en rêve). Je suis née en 1980 – une année détestable pour le bordeaux et franchement pas terrible pour Joe Dassin qui est mort pendant les grandes vacances – et je suis célibataire, mais ça, vous oubliez, ça ne devrait pas durer : je suis enfin décidée à trouver l’homme de ma vie… seulement les mecs bien, c’est pas comme les métros, il n’en passe pas toutes les quatre minutes. »

Fan de Sex and the City, j’ai trouvé notre Carrie Bradshaw française. Alors on rit devant l’ardue tache qu’est de trouver le Prince Charmant. Paris ressemble ici à un marais infesté de crapauds. Plus baveux les uns que autres. Et nos princesses désabusées à des punkettes sur le retour attirées par les bads boys qui ne veulent pas grandir.

On suit avec délectation les péripéties de Marion sur deux années de sa vie, autant de cigarettes fumées que d’heures écoulées et de peines de cœur que de semaines passées. Cette amoureuse de l’amour se prend des claques, se relève de plus belle a chaque fois et nous offre une jolie fable moderne sur la recherche de l’âme soeur. En allant de la rencontre impromptue, à la drague 2.0 et au speed meeting. Toutes les méthodes sont passées au crible et c’est jubilatoire.

Avec la Saint Valentin qui approche à grands pas, si vous êtes sujets à des questions / angoisses / névroses existentielles que cette fête peut constituer, je vous conseille fortement la lecture du roman de Marion Michau. Que vous soyez parfaitement en paix avec vous même aussi d’ailleurs !

Belle lecture à vous ! 🎈

Les crevettes ont le cœur dans la tête de Marion Michau est disponible aux Editions J’ai Lu, tout comme la suite de ses aventures, Si le verre est à moitié vide, ajoutez de la vodka !

Gin, tonic et plus si affinités

Feel Good

Mixologie : (nom féminin) Vient des termes « mixer » (mélanger) et du suffixe « -logie » (science de). Désigne la connaissance et la capacité à mélanger des boissons diverses (alcool, jus, sirops, ingrédients divers) pour réaliser des cocktails. On ne vas pas se mentir, je préfère les déguster que les faire. Et ma préférence va à l’alcool punk qu’est le gin.

Les agapes des fêtes derrière moi, et armée de bonnes résolutions, je continue dans ma lignée d’occupation zen et apaisantes. A défaut de faire des feux de cheminée auprès desquels je pourrais me prélasser des heures tel le chat moyen, je mets partout dans ma demeure des bouquets, plantes et autre fleurs de coton, qui me font du bien au moral. Et qui me servent de décor photo pour le plaisir de vos yeux, pour ne pas vous mentir.

Il me tarde un jour d’avoir une bibliothèque à faire pâlir d’envie Hermione Granger, au sein de laquelle je pourrais laisser vivre pleinement le pyromane du dimanche qui est en moi. Faisant vivre un doux foyer chaleureux, les flammes léchants mes orteils, un livre à dans une main et un verre de Chablis dans l’autre.

En attendant ce jour béni, c’est dans cette torpeur voire mollesse propre à la fin des fêtes, que je me suis rendue dans ma librairie de quartier. Je ne cherchai rien si ce n’est quelque chose de léger. Mon esprit étant encore en vacances, je n’ai nulle envie d’affronter les ténèbres de l’âme d’un narrateur au bout du rouleau. C’est alors que mes yeux se sont posé sur Si le verre est à moitié vide, ajoutez de la vodka de Marion Michau, au quatrième de couverture désopilant. Je vous laisse juger sur pièces : « Je m’appelle Marion. Je ne suis pas très grande, contrairement à ce qu’essaie de me faire croire Christian Louboutin. J’ai les cheveux bouclés et les yeux verts (marron-verts) (surtout marron). Avant de trouver l’homme de ma vie, j’ai eu pas mal d’histoires – je dis ça sans me vanter, elles ont toutes mal fini – le célibat, je connais donc. Je suis passée par là, et repassée et rerepassée en cherchant mon chemin. Je pensais que le grand amour m’apporterait toutes les réponses. Devinez quoi ? Il pose de nouvelles questions. »

J’ai lu ce livre d’une traite, grâce à la sncf et son retard légendaire. Et j’ai passé un réellement bon moment. Je suis encore passée pour une bizarre à rire toute seule. Car il faut savoir que dans ces cas là j’ai tendance à oublier que je ne suis pas seule. Et au lieu d’avoir ce rire distingué que quiconque aurait dans ces cas là, je ris comme une baleine. Et ce jusqu’aux larmes. Charmant spectacle s’il en est.

Marion Michau nous dresse ici un portrait drôle et sans jugement des tribulations amoureuses de la trentenaire contemporaine, par le prisme de ses expériences passées, actuelles et de celles de ses amies. On se retrouve souvent et au final, c’est de nous-même que nous rions. Et ça fait un bien fou cette autodérision.

Si vous cherchez une lecture drôle au titre évocateur des soirées passées, ou à venir, qui suis je pour juger, ce livre est fait pour vous !

Belle lecture à vous ! 🎈

Si le verre est à moitié vide, ajoutez de la vodka de Marion Michau est disponible aux éditions J’ai Lu.