Livres de Noël #1

Feel Good

Parce que des idées, nous en manquons parfois, je vais partager avec vous mes livres doudous, passionnés et passionnants, afin de gâter vos proches, voire de vous gâter ! (Ceci est de plus un prétexte fallacieux pour camoufler ma paresse intellectuelle et mon manque de lecture actuelle. Mais restons discrets sur ce point le voulez vous. )

Les quatre filles du docteur March, Louisa May Alcott

Mon premier choix se porte sur un classique, qui je l’espère ne finira pas dans votre congélateur après avoir confondu Jo et Laurie, j’ai nommé Les quatre filles du Docteur March, de Louisa May Alcott, disponible aux éditions Gallmeister.

Bilan Janvier 2021

2021, Bilan

Bilan : (nom masculin) Inventaire chiffré. Définition lapidaire d’un mot utilisé à tout va, surtout en ce moment, en cette période où les chiffres n’ont jamais autant été sortis de leur contexte. Sur une note plus gaie, je vous propose mon bilan de lecture de ce mois de Janvier 2021. Six au total, pour égayer le quotidien de cette nouvelle année. A déguster sans modérations accompagnées de crêpes toutes chaudes. Pour la Bretonne que je suis, la chandeleur dure tout le mois de Février.

Les Quatre Fille du Docteur March, Louisa May Alcott aux éditions Gallmeister

L’enfant de la prochaine Aurore de Louise Erdrich aux Editions Albin Michel

L'enfant de la prochaine aurore, Louise Erdrich

Les Sœurs Livanos de Stéphanie des Horts aux éditions Le Livre de Poche

Les sœurs Livanos, Stéphanie des Horts

Les Bordes d’Aurélie Jeannin aux éditions Harper Collins

Les Bordes, Aurelie Jeannin

Eden de Monica Sabolo aux éditions Le Livre de Poche

Éden, Monica Sabolo

La Fièvre de Sébastien Spitzer aux Editions Albin Michel

La fièvre, Sébastien Spitzer

Les quatre filles du Docteur March – Louisa May Alcott

Feel Good

Classique : (nom masculin) œuvre caractéristique d’un genre ou d’une époque, qui traverse le temps sans prendre de rides aucune et vous procure une tranche de vie, d’une époque révolue. Les classiques peuvent être considérés comme rébarbatifs – et certains le sont réellement malheureusement – mais d’autres sont de véritables bijoux, unique en leur genre.

Si je devais garder un livre du début de mon adolescence, c’est bien les Quatre filles du docteur March. Quatre sœurs aux tempéraments et physiques distincts. Quatre petites femmes exceptionnelles, durant la Guerre de Sécession qui ont marqué les esprits – tout du moins le mien – par leur vitalité et leur abnégation. Par leur farouche volonté de liberté et d’amour. Du grenier transformé en salle de théâtre, aux pâturages voisins ou au petit salon abritant cette famille unie et soudée, l’intrigue – l’instantané du passage à l’âge adulte et à la fin de l’innocence que cela représente souvent – se tisse dans un univers familier, chaleureux. Par leur quatre personnalités différentes mais tout aussi attachantes. Par ces abréviations des prénoms, qui font de Laurie un garçon et de Jo une fille, et par la même d’une certaine modernité dans le traitement des personnages.

« Dans une petite ville du Massachussetts, durant la guerre de Sécession, une famille modeste, quatre jeunes sœurs et leur mère, guette avec inquiétude chaque lettre du père parti au front. Mais rien ne peut arrêter la jeunesse, et la vie continue à façonner les destinées de Meg, l’aînée pragmatique et conformiste, Amy la frivole, Jo, la romancière en herbe et féministe avant l’heure, et la douce Beth, à la santé fragile. De l’enfance à l’âge adulte, confrontées à la découverte de soi, elles partagent une joie de vivre débordante apprenant la sororité, l’amitié mais aussi le sacrifice. Ensemble, ces quatre adolescentes impétueuses sauront réclamer à ce monde bien plus qu’il ne semble pouvoir leur offrir. »

La jolie et douce Meg, envieuse parfois de cette richesse d’apparat qu’arbore ses connaissances, qu’elle jalouse malgré elle, se plaignant de temps à autre de cette pauvreté – relative – qu’est la sienne. La frondeuse Jo, garçon manqué s’il en est, opposée à Laurie, le garçon adoré de la bande des filles, seul autorisé à faire parties de leurs jeux d’enfants. Mon personnage préférée et de loin. Colérique et bornée parfois, talentueuse écrivain, au cœur grand et loyal, elle représente, à l’instar de Marmee, le pilier de la famille March. La délicate Beth, fragile et timide, mais s’exprimant habilement par son piano qui lui permet de rendre ainsi par quelques belles notes, les siens heureux. La têtue Amy, tantôt capricieuse, tantôt sérieuse, artiste accomplie, et dame de compagnie agréable, obsédée par son nez, qui s’est souvent vu serti d’une pince à linge.

Quatre filles, quatre petites femmes qu’on ne peut qu’aimer et admirer. Quatre petites femmes qui ont à cœur d’être bonnes pour leur prochains malgré tous leurs petits défauts. Quatre petites femmes que je me représente malgré moi sous les traits des actrices du film de GilliaN Armstong. A chaque chapitre, je pouvais voir les moues, sourires ou éclats d’une Winona Ryder ou Susan Sarandon.

A l’approche des fêtes, j’avais besoin d’une lecture doudou, dans laquelle je pouvais me réfugier facilement, picorer ici et là quelques pages, sans perdre le fil, sans que cela soit trop fastidieux. J’ai trouvé le réconfort attendu par ces quatre amies de longue date que j’ai pris plaisir à retrouver, avec ce classique de la littérature américaine que sont Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott.

Belle (re)lecture à vous !

Les quatre filles du Docteur March de Louisa May Allcott est disponible aux éditions Gallmeister