Bilan Janvier 2022

2022

La carte postale, d’Anne BerestEditions Grasset

Après, de Stephen King – Editions Albin Michel

L’aile des Vierges, de Laurence PeyrinEditions Pocket

L’ombre du Lac, de Laure RollierEditions Moissons Noires

J’ai des idées pour détruire ton ego, d’Albane Linÿer – Editions Folio

La femme périphérique, de Sophie Pointurier – Editions Harper Collins

L’aile des vierges – Laurence Peyrin

Feel Good

« Je le vis je rougis je pâlis à sa vue // Un trouble s’éleva en mon âme éperdue » Extrait de Phèdre de Racine, très certainement les vers les plus connus. Qui résument à ravir le coup de foudre, la passion au premier regard, irrationnelle, qui vous submerge et emporte tout sur son passage.

J’aime les histoires d’amour, en littérature. Celles qui finissent en tragédie, qui laissent un gout d’impossible derrière elle. Où la fatalité s’invite dès les premières pages, ténue pour devenir omniprésente, dévorante. Qui valent une vie, voire peut être plus.

J’aime les histoires d’amour, en littérature. Celles qui ne sont pas faciles, qui exigent des sacrifices, de braver des interdits, de fronder la morale et tout ce qui l’accompagne de pureté et de respectabilité. Quand la passion est emmurée par la raison, qu’on la sent prête à ployer à chaque instant.

Partant de ce postulat qu’est mon goût, tout simplement, que je sacrifie parfois par effet de mode, je me suis plongée dans la lecture de l’Aile des Vierges de Laurence Peyrin, auteure dont je m’étais régalée des Jours Brûlants. « L’aile des vierges « , c’est ainsi que l’on surnomme les chambres réservées aux domestiques à Sheperd House, illustre manoir du Kent où est engagée Maggie Fuller au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Petite-fille de suffragette, fille d’une sage-femme féministe, Maggie aurait pu prétendre à mieux que cette place de femme de chambre. Mais, en ces temps difficiles, la jeune femme cultivée et émancipée n’a d’autre choix que d’intégrer la petite armée d’intendants semblant vivre au siècle précédent. Elle aspire pourtant à un autre destin. Et elle n’est pas la seule au sein de Sheperd House… Contre toute attente, ce pourrait être le début de son long chemin vers l’amour et la liberté. »

De l’Aile de Vierges, il n’en sera question que très peu de temps au final. D’une moitié de narration, dans cette Angleterre coupée du temps et du monde réelle, celle de l’aristocratie où les apparences ont la part belle. Tant que la réputation reste intacte, chacun peut bien faire ce qu’il veut. Le berceau d’une rencontre, celle de deux âmes éprises l’une de l’autre, mais avant tout de liberté et d’amour.

Une cassure. Un saut dans le temps de cinq ans. D’un pays à un autre, d’un continent à un autre. D’une femme à une autre. Deux entités antagonistes. Peut on fuir celle que l’on a été sans se perdre soi même ? Peut on éternellement fuir ce qui nous hante ? Non, et fort heureusement.

Cette lecture a remué en moi maints sentiments, contradictoires, qui m’ont fait soupirer, râler et sourire. Qui m’ont fait vivre ma lecture au rythme du cœur battant de son héroïne, oscillant entre passion et raison, entre carrière et liberté. Belle lecture que fut pour moi l’Aile des Vierges de Laurence Peyrin, qui narre une superbe passion en proies à mille tourments.

Belle lecture à vous !

L’aile des vierges de Laurence Peyrin est disponible aux éditions Pocket

Bilan Septembre 2021

2021, Bilan

Septembre : Mois de rentrée scolaire, des affaires joliment éphémères parce que neuves mais qu’on va s’amuser à user, reprise du sport et autres activités hautement sociales, comme profiter des dernières douces soirées en terrasse avec un verre de rosé.

Les jours brûlants, Laurence Peyrin est disponible aux éditions pocket

Les jours brûlants, Laurence Peyrin

Avec Les jours brulants, Laurence Peyrin nous livre un roman sublime, un road trip initiatique qui nous fait écho. Il me tarde de lire plus de romans de cette auteure.

On ne parle plus d’amour de Stéphane Hoffman est disponible aux éditions Albin Michel

On ne parle plus d’amour, Stéphane Hoffman

Je retrouve avec On ne parle plus d’amour ce qui m’avait plus dans les Belles Ambitieuses, une langueur et une paresse décrite chez les hommes, qui laissent aux femmes – et ceux bien malgré eux – l’occasion de grandir, de murir, et de prendre l’ascendant tout en finesse. Une lecture plaisante que nous offre Stéphane Hoffmann, qui permet de prolonger de quelques jours les vacances en ce mois de Septembre.

La définition du bonheur de Catherine Cusset est disponible aux éditions Gallimard

La définition du bonheur, Catherine Cusset

La promesse était trop belle pour être vraie. Loin d’être un coup de cœur pour moi, j’ai refermé le dernier Catherine Cusset, La définition du bonheur, avec cette question, qui n’attend pas de réelle réponse, « A quoi bon ? ».

Santa Mondega, d’Anonyme est disponible aux éditions Sonatine

Santa Montega, Anonyme

J’ai fermé – et quitté – Santa Mondega avec un regret, que ce dernier tome ne soit pas à la hauteur des précédents et me laisse sur ma faim. J’espère que cette fin n’est pas un adieu. Ma rentrée littéraire 2021 commence à mon grand damn à tourner au fiasco.