Miracle : (non masculin) Fait extraordinaire où l’on croit reconnaître une intervention divine. En cette période de Noël, la nature qui se part de son blanc manteau et le soleil qui fait timidement le lécher de ses rayons falots en sont un, à mon sens.

Ça y est, le mois de décembre bat son plein, et l’on peut décemment compter les jours avant Noël, dans la liesse collective. Pour ma part, j’abandonne régime et bonnes résolutions durant cette période bénie, où vin chaud, fromage dans toute ses déclinaisons possibles et bien sûr le chocolat font partie intégrante de mon alimentation. Et je me repais également de lectures de circonstances.
Après avoir passer un plaisant moment avec La vie est belle et drôle à la fois de Clarisse Sabard, je me devais de lire sa suite aux doux parfums de montagnes enneigés et de lait de poule, j’ai nommé La vie a plus d’imagination que nous : « Après sa récente rupture avec Clément, Léna redoutait une fois encore les vacances de Noël dans sa famille quelque peu agitée. Mais elle n’imaginait pas avoir affaire à un nouveau cataclysme. Cette fois, c’est son père qui fait des siennes ! Une semaine avant Noël, la voilà forcée de venir le chercher à l’hôpital, car il a été ramassé ivre mort devant la grille du cimetière de Vallenot… Qu’est-ce qui lui a pris ? Et pourquoi a-t-il rompu avec sa dernière conquête ? Comme si cela ne suffisait pas, sa mère a décidé de la recaser avec Clément, Mamie Jacotte l’a inscrite en secret sur un site de rencontres et son oncle Xavier a invité un SDF pour les fêtes… Cette année, encore, les vacances ne s’annoncent pas de tout repos ! Heureusement qu’il y aura la neige, le chocolat chaud, le marché de Noël et les traditionnelles décorations au programme ! »
Nous prenons plaisir à retrouver la famille Pichon, hautement dysfonctionnelle et terriblement attach(i)ante. Cette année, notre héroïne a maille à partir avec la crise de la cinquantaine de son cher Papa; son demi frère sorti des fagots et sa rupture douloureuse avec le ténébreux Clément. La montagne me confère généralement un sentiment d’apaisement, mais avec une famille pareil, à l’instar de Léna, je serai en proie à un certain stress.
Aux peines de cœurs, aux doutes existentielles, à la haine sourde de certains répondent l’amour, le positivisme et l’optimisme à toute épreuve, d’une famille soudée, et unie. Mention spéciale pour la grand-mère Jacotte, à la vie pleine, qui n’a jamais perdu espoir malgré les épreuves, et qui porte sur le monde un regard emprunt de facéties.
Avec ce froid et ce temps tout gris, je vous invite fortement à cesser toute activité pour vous lover dans un confortable fauteuil avec un chocolat chaud et ce livre feel-good qu’est la Vie a plus d’imagination que nous. Cela fonctionne également avec un bon vin chaud, agrémenté de cannelle.
Belle lecture à vous !
La vie a plus d’imagination que nous de Clarisse Sabard est disponible aux Editions Charleston