Livres de Noël #3

Feel Good

Je rencontre un vrai problème chaque année – que dis je une malédiction que je n’ai pas vraiment envie de conjurer. En flânant pour chercher le cadeau qui plaira, je me retrouve à faire un panier de choses … pour moi. Ainsi si vous êtes dans le même cas, qu’altruisme se mélange parfois à égoïsme (mais n’est ce pas dans le fond concomitant, vous avez quatre heures) , et qu’il vous tarde plus que tout d’être le 24 car vous n’avez absolument pas mûri à ce niveau là, je vous propose une recette qui fonctionne assez bien.

La vie est belle et drôle à la fois, Clarisse Sabard

Il vous faut pour ce faire un gros mug dans lequel versé votre chocolat chaud agrémenté de chamallow – je suis régime – , une playslist de Noël avec une touche de Georges Michael, et pour finir le parfait roman du mois de décembre, j’ai nommé La vie est belles et drôle à la fois de Clarisse Sabard, disponible aux éditions Charleston. Les jours s’égrèneront au fil de votre calendrier de l’avent plus facilement.

Doux souvenirs

Feel Good

Souvenir : (nom masculin) Avoir de nouveau présent à l’esprit, quelqu’un, quelque chose, un moment, qui appartient à une expérience passée. Il est souvent doux de s’en rappeler. Il faut toutefois s’en méfier et ne pas s’y enfouir, au risque d’occulter la réalité du présent. 

Ceux qui voulaient voir la mer, Clarisse Sabard

J’ai découvert Clarisse Sabard en automne dernier avec ma lecture des Lettres de Rose, et j’ai été transportée par cette histoire, sur une double temporalité. L’auteure allait compter parmi mes références feel-good désormais.

Et en ces temps quelque peu gris, l’heure est à l’évasion. J’ai de la chance de ne plus vivre à Paris depuis peu, et de profiter de l’air pur des bords de l’Erdre. Mais je donnerai tout pour me poser les fesses dans le sable et que les embruns balaient mon visage. A défaut de pouvoir m’adonner à cette activité rapidement, je vis mon rêve par procuration, au travers d’un titre Ceux qui voulaient voir la mer : « Quand Lilou décide de quitter Paris pour Nice avec son fils Marius, elle ne se doute pas que son arrivée dans le Sud sera plus mouvementée que prévue ! Entre ses cours de yoga un peu particuliers, sa vie de mère célibataire, son original de père et son métier d’agent de bibliothèque, la jeune femme n’a pas le temps de chômer. Pourtant, c’est avec beaucoup de douceur qu’elle discute avec Aurore, une vieille dame de 90 ans rencontrée dans le parc voisin. Aurore qui attend toutes les semaines son grand amour, Albert, parti à New York tenter sa chance après la guerre. Lilou décide alors de tout faire pour retrouver le grand amour de son amie. Mais à trop vouloir remuer le passé, c’est le présent qui va la rattraper… »

Et on peut dire que j’ai vu du pays ! Du Nice à Antibes en passant par le New York des années 50, j’ai été comblée. Nous suivons Lilou, trentenaire célibataire et jeune Maman, qui s’est décidé à quitter son Paris étriqué pour profiter de la douceur de vivre que le Sud leur propose, à elle et son fils. Au fil de ses rencontres, elle va apprendre à s’ouvrir quant à son passé écorchée. Et par la même essayer de recoller le puzzle de celui d’une vieille femme pour qui elle se prend d’amitié.

On assiste à la naissance d’histoires -d’amour, d’amitié, de voisinage cordial – qui laissent de côté les préjugés pour se baser sur l’essentiel, la bienveillance et l’ouverture aux autres. Une belle leçon de vie.

Lire Clarisse Sabard, c’est s’immerger volontairement dans une bulle de douceur, aux histoires d’amour exquises et aux personnages drôlement attachants. Et avec ceux qui voulaient voir la mer, j’ai été une fois de plus envelopper dans ce cocon fait de belles ondes et de jolies histoires d’amour.

Belle lecture à vous !

Ceux qui voulaient voir la mer de Clarisse Sabard est disponible aux éditions Pocket

Last Christmas

Feel Good

Miracle : (non masculin) Fait extraordinaire où l’on croit reconnaître une intervention divine. En cette période de Noël, la nature qui se part de son blanc manteau et le soleil qui fait timidement le lécher de ses rayons falots en sont un, à mon sens.

La vie a plus d'imagination que nous, Clarisse Sabard

Ça y est, le mois de décembre bat son plein, et l’on peut décemment compter les jours avant Noël, dans la liesse collective. Pour ma part, j’abandonne régime et bonnes résolutions durant cette période bénie, où vin chaud, fromage dans toute ses déclinaisons possibles et bien sûr le chocolat font partie intégrante de mon alimentation. Et je me repais également de lectures de circonstances.

Après avoir passer un plaisant moment avec La vie est belle et drôle à la fois de Clarisse Sabard, je me devais de lire sa suite aux doux parfums de montagnes enneigés et de lait de poule, j’ai nommé La vie a plus d’imagination que nous : « Après sa récente rupture avec Clément, Léna redoutait une fois encore les vacances de Noël dans sa famille quelque peu agitée. Mais elle n’imaginait pas avoir affaire à un nouveau cataclysme. Cette fois, c’est son père qui fait des siennes ! Une semaine avant Noël, la voilà forcée de venir le chercher à l’hôpital, car il a été ramassé ivre mort devant la grille du cimetière de Vallenot… Qu’est-ce qui lui a pris ? Et pourquoi a-t-il rompu avec sa dernière conquête ? Comme si cela ne suffisait pas, sa mère a décidé de la recaser avec Clément, Mamie Jacotte l’a inscrite en secret sur un site de rencontres et son oncle Xavier a invité un SDF pour les fêtes… Cette année, encore, les vacances ne s’annoncent pas de tout repos ! Heureusement qu’il y aura la neige, le chocolat chaud, le marché de Noël et les traditionnelles décorations au programme ! »

Nous prenons plaisir à retrouver la famille Pichon, hautement dysfonctionnelle et terriblement attach(i)ante. Cette année, notre héroïne a maille à partir avec la crise de la cinquantaine de son cher Papa; son demi frère sorti des fagots et sa rupture douloureuse avec le ténébreux Clément. La montagne me confère généralement un sentiment d’apaisement, mais avec une famille pareil, à l’instar de Léna, je serai en proie à un certain stress.

Aux peines de cœurs, aux doutes existentielles, à la haine sourde de certains répondent l’amour, le positivisme et l’optimisme à toute épreuve, d’une famille soudée, et unie. Mention spéciale pour la grand-mère Jacotte, à la vie pleine, qui n’a jamais perdu espoir malgré les épreuves, et qui porte sur le monde un regard emprunt de facéties.

Avec ce froid et ce temps tout gris, je vous invite fortement à cesser toute activité pour vous lover dans un confortable fauteuil avec un chocolat chaud et ce livre feel-good qu’est la Vie a plus d’imagination que nous. Cela fonctionne également avec un bon vin chaud, agrémenté de cannelle.

Belle lecture à vous !

La vie a plus d’imagination que nous de Clarisse Sabard est disponible aux Editions Charleston