Vaudeville : (Nom masculin) comédie sans intentions psychologiques ni morales, fondée sur un comique de situations. En littérature, c’est par analogie un roman comique. Ou quand le futur marié tente de filer à l’anglaise.

God save the petits Lu !
J’ai été très touchée et flattée quand Florence Lefebvre m’a contactée la semaine dernière pour me proposer la lecture de son premier roman, Gâteau Royal, publié en auto édition. Qui dit premier roman, dit pression, de la part de l’auteur je pense. Car même si nous sommes beaucoup à nous targuer d’écrire, nous ne sommes pas tous lisibles. Et pression pour ma part un peu aussi, car je veux être digne de confiance quant à ma chronique. Tout en usant de mon libre arbitre.
Le premier de couverture est assez séduisant avec son union jack, porté en robe courte, pour quelqu’un comme moi qui voue une obsession à ce drapeau. Et qui a accessoirement fait son Erasmus en Grande Bretagne. Une madeleine proustienne un peu sur cette couverture donc ! Quant au quatrième, il n’est pas en reste : « Joanne Durance a un métier qu’elle adore, et un compagnon assuré tout risque. Pour couronner ce plan parfait, notre jeune trentenaire décroche un contrat en or : l’organisation du mariage de l’héritière des champagnes Demonclerc. Le souhait de sa cliente : un mariage princier. Entre deux cafés bien serrés, Joanne se plonge dans le travail. Plus une minute à elle, ni à son compagnon, sa meilleure amie ou sa grand-mère… Pas d’inquiétude, tout est sous contrôle ! Mais quand le gâteau si convoité par la mariée disparaît, et que sa chef menace de la renvoyer, Joanne commence à douter…Dès lors, notre férue de l’organisation fait face à un véritable remue-ménage… qui s’annonce royal. »
Si vous ne deviez retenir qu’une chose me concernant, c’est que je ne suis pas particulièrement penchée mariages royaux. Au temps de celui de William et Kate, mes amies m’avaient forcée à le regarder, puis m’avait muselée, lassées de mes critiques. Cette année, je n’ai donc pas renouvelé cette expérience masochiste. Mais j’aime bien qu’ils soit gentiment moqués. Ce côté suranné et spectaculaire revêt à notre époque une touche grotesque à mes yeux.
Ce que j’aime de la Grande Bretagne alors ? Le punk, les docs Martens, Sid Vicious mais surtout le flegme inimitable de ses habitants. Et je dois dire qu’avec Gâteau Royal, j’ai été assez gâtée ! Car si l’intrigue se passe en France, ce trait de caractère y est malgré tout très présent. Je me suis délectée de cette chick-lit française aux accents british.
J’ai donc passé le week-end avec Joanne Durance, attachante malgré son côté control- freak, qui se retrouve au cœur d’un vaudeville rocambolesque, concernant à la fois sa meilleure amie mais également le mariage qu’elle doit organiser ! On sourit de la voir se démener pour gérer vie personnelle et vie professionnelle, sous les remarques bienveillantes de sa grand mère haute en couleur !
Avec Gâteau Royal, Florence Lefebvre signe un premier roman prometteur, qui se dégustera parfaitement accompagné d’une tasse de thé fumante et d’une part de carrot cake !
Bonne lecture à vous ! 🎈
Gâteau Royal de Florence Lefebvre est disponible aux éditions Librinova.
Hello !
Honnêtement tu m’as mis le thé à la bouche (en plus j’adore le thé mais pas version anglaise, sans lait ni sucre – on s’en fou un peu mais je le dis quand même ^^). Ce livre à l’air plein d’humour, de bonne humeur, de situations incongrues sans être dénué d’une certaine réflexion sur le workaholisme. Bref ça s’annonce comme un vent de fraîcheur !
J’ai hâte de pouvoir me le procurer !
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Je suis comme toi pour le the, et s’il est vert et à la menthe c’est encore mieux 😉
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