Gin, tonic et plus si affinités

Feel Good

Mixologie : (nom féminin) Vient des termes « mixer » (mélanger) et du suffixe « -logie » (science de). Désigne la connaissance et la capacité à mélanger des boissons diverses (alcool, jus, sirops, ingrédients divers) pour réaliser des cocktails. On ne vas pas se mentir, je préfère les déguster que les faire. Et ma préférence va à l’alcool punk qu’est le gin.

Les agapes des fêtes derrière moi, et armée de bonnes résolutions, je continue dans ma lignée d’occupation zen et apaisantes. A défaut de faire des feux de cheminée auprès desquels je pourrais me prélasser des heures tel le chat moyen, je mets partout dans ma demeure des bouquets, plantes et autre fleurs de coton, qui me font du bien au moral. Et qui me servent de décor photo pour le plaisir de vos yeux, pour ne pas vous mentir.

Il me tarde un jour d’avoir une bibliothèque à faire pâlir d’envie Hermione Granger, au sein de laquelle je pourrais laisser vivre pleinement le pyromane du dimanche qui est en moi. Faisant vivre un doux foyer chaleureux, les flammes léchants mes orteils, un livre à dans une main et un verre de Chablis dans l’autre.

En attendant ce jour béni, c’est dans cette torpeur voire mollesse propre à la fin des fêtes, que je me suis rendue dans ma librairie de quartier. Je ne cherchai rien si ce n’est quelque chose de léger. Mon esprit étant encore en vacances, je n’ai nulle envie d’affronter les ténèbres de l’âme d’un narrateur au bout du rouleau. C’est alors que mes yeux se sont posé sur Si le verre est à moitié vide, ajoutez de la vodka de Marion Michau, au quatrième de couverture désopilant. Je vous laisse juger sur pièces : « Je m’appelle Marion. Je ne suis pas très grande, contrairement à ce qu’essaie de me faire croire Christian Louboutin. J’ai les cheveux bouclés et les yeux verts (marron-verts) (surtout marron). Avant de trouver l’homme de ma vie, j’ai eu pas mal d’histoires – je dis ça sans me vanter, elles ont toutes mal fini – le célibat, je connais donc. Je suis passée par là, et repassée et rerepassée en cherchant mon chemin. Je pensais que le grand amour m’apporterait toutes les réponses. Devinez quoi ? Il pose de nouvelles questions. »

J’ai lu ce livre d’une traite, grâce à la sncf et son retard légendaire. Et j’ai passé un réellement bon moment. Je suis encore passée pour une bizarre à rire toute seule. Car il faut savoir que dans ces cas là j’ai tendance à oublier que je ne suis pas seule. Et au lieu d’avoir ce rire distingué que quiconque aurait dans ces cas là, je ris comme une baleine. Et ce jusqu’aux larmes. Charmant spectacle s’il en est.

Marion Michau nous dresse ici un portrait drôle et sans jugement des tribulations amoureuses de la trentenaire contemporaine, par le prisme de ses expériences passées, actuelles et de celles de ses amies. On se retrouve souvent et au final, c’est de nous-même que nous rions. Et ça fait un bien fou cette autodérision.

Si vous cherchez une lecture drôle au titre évocateur des soirées passées, ou à venir, qui suis je pour juger, ce livre est fait pour vous !

Belle lecture à vous ! 🎈

Si le verre est à moitié vide, ajoutez de la vodka de Marion Michau est disponible aux éditions J’ai Lu.

5 réflexions sur “Gin, tonic et plus si affinités

  1. J’adore ton écriture (je sais je l’ai déjà dis mais on s’en fou, après les fêtes tout est permis). J’ai trop envie d’avoir moi aussi un petit coin lecture auprès d’une cheminée. Mais en attendant c’est sous un plaid au fond de mon canap’ que je lis. Et j’ai hâte de lire celui ci de livre. En légèreté et en humour ! Je suis sure que je me reconnaîtrais dans ses déboires amoureux !

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